(01-02 mai 2021 - 5e dimanche de Pâques B)

 


Celui qui demeure en moi…

Je suis la vraie vigne…
Il est souvent question de vigne dans la Bible, elle symbolise le peuple élu ; la vigne du Seigneur, c'était la maison d'Israël :
Dieu fait tout pour avoir une vigne qui produise de beaux et bons fruits :
" Que pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n'ai fait ? " (Is 5,4)…, mais le résultat a été décevant : il n'y eut que de mauvais fruits…
C'est la même constatation par Jérémie :
" Moi, je t'avais planté, vignoble de choix… Comment as-tu dégénéré en vigne aux fruits infects ? " (Jr 2,21).
Cette vigne du Seigneur, c'est Israël, c'est l'Eglise, c'est chacun de nous…

Mon Père est le vigneron…
Devant l'incapacité de l'homme, blessé par le péché, de produire de bons fruits, il restait au divin Vigneron un dernier moyen : Il t'a envoyé sur la terre restaurer son dessein, revivifier notre condition humaine, que tu sois comme une racine sur une terre aride…
La vigne plantée en terre sera alors le bois de ta croix ; de ton côté ouvert couleront le sang et l'eau, la sève divine qui redonnera la vie au monde…

Vous êtes les sarments…
Ces bons fruits que Dieu attendait et qu'Israël n'a pas pu lui donner, Toi, Jésus, tu les as produits.
Ces mêmes bons fruits qu'il attend de chacun de nous, nous ne pouvons les donner qu'en restant unis à Toi :
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits, car en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire…
C'est clair !
Donne-nous de le comprendre et d'agir en conséquence…
Béni sois-tu pour le baptême qui nous a unis à toi, le cep divin !...
Béni sois-tu pour le fruit de la vigne, le vin eucharistique qui ravive en nous la joie des noces, nous fait vivre l'alliance nouvelle, et nous permet de produire les fruits de l'amour.