(21 & 22 avril 2018 - 4ème dimanche de Pâques B)

 


Le vrai berger

Je suis le bon pasteur
Avec cette image, tu nous renvoies, Seigneur, au prophète Ezéchiel.
Par lui, Dieu reprochait aux responsables d'Israël d'être de mauvais bergers et il annonçait : je viendrai moi-même prendre soin de mon troupeau.
C'est ce que tu réalises par ton Incarnation.

Je connais mes brebis…
Tu connais tes brebis, cela veut dire, tu en prends soin, avec amour.
A l'opposé des bergers qui se paissent eux-mêmes, dont parle Ezéchiel, à l'opposé du mercenaire qui s'enfuit devant un danger et qui abandonne ses brebis, car elles ne comptent pas vraiment pour lui, toi tu veilles sur chacune ; tu recherches l'égarée ; tu soignes la malade ; tu conduis le troupeau dans un bon pâturage…
Oui, nous avons du prix à tes yeux et tu nous aimes. (Is. 43,4).

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis.

Tu penses à nous, tu veux notre bien, et pour cela tu n'hésites pas à risquer ta vie en venant à notre secours.
Ce risque, tu l'as connu dès ta naissance : Hérode veut te faire mourir.
Ce risque, tu l'as vécu : on te jette dehors (Lc. 4,29).
Les chefs des prêtres cherchent à te faire mourir.
Finalement, ils se débarrassent de toi en te faisant crucifier.

Mais c'est librement que tu offres ta vie pour que vivent tes brebis.
Par l'Eucharistie, tu continues ce don…
Tu nous fais partager ta vie.
Voilà le bon pâturage où tu nous conduis : Prenez, mangez-en tous !
Celui qui me mange vivra par moi. (Jn. 6,57).

Seigneur Jésus, sois mon seul berger !

Fais-moi partager ton souci des autres brebis qui sont encore loin.
Qu'il n'y ait qu'un seul troupeau sous ta conduite !