(10 & 11 mars 2018 - 4ème dimanche de Carême B)

 

Il faut…
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé pour que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle…

Il faut…
Voilà un mot qui vraiment n'est plus à la mode aujourd'hui.
A une époque où chacun revendique ses droits, parler de " devoir " ne suscite plus d'enthousiasme.
Au contraire, on provoque plutôt sourires narquois ou oppositions nettes en faveur de la " liberté ".
Comme si la fidélité au devoir et l'obéissance entravaient notre liberté !
Viens nous éclairer, Seigneur !

Il faut…
Que de fois tu as employé ce mot pour exprimer le sens de ta vie parmi nous.
A 12 ans : Il faut que je sois chez mon Père…
Plus tard : Il faut que je travaille aux œuvres de Celui qui m'a envoyé
Devant les menaces, tu n'hésites pas :
Il faut que je poursuive ma route aujourd'hui et demain…
Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite.

Comment expliquer cet acharnement à " vouloir " ?
Il n'y a qu'un mot :
L'amour, l'amour de ton Père et ton amour pour nous.
Ma nourriture, c'est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre
Cet amour te fera accepter toutes les exigences : ayant aimé les siens… il les aima jusqu'au bout

Il faut que le Fils de l'homme soit élevé…
Par ta croix et par ta résurrection, tu es élevé : tu retournes à ton Père en nous entraînant à ta suite, délivrés des liens de nos péchés.
Tu remplis ainsi ta mission :
Proclamer la Bonne Nouvelle aux pauvres, la libération aux opprimés…
Tu nous apportes la liberté, la vraie, celle des enfants de Dieu.
Tu nous élèves avec toi, tu nous remets debout, en état de marche à ta suite… Merci, Seigneur.
Et aide-nous à te suivre sur ce chemin de l'amour, du don de soi.
Aide-nous à dire avec toi : il faut… que j'aime jusqu'au bout !