(9 & 10 septembre - 23ème dimanche A)

 

Tu es venu parmi nous, Seigneur Jésus,
pour ramener au Père très aimant tous ses enfants dispersés.
Tu nous invites à partager ton souci, ta mission, en nous aidant mutuellement à vivre en enfants de Dieu.
Nous sommes fragiles. Notre faiblesse nous entraîne à commettre le péché.
Cela ne doit pas nous décourager, ni même nous étonner, mais nous pousser à nous soutenir fraternellement.

Si ton frère a commis un péché…
Tu attires note attention sur celui qui a péché : c'est mon frère !
Le pécheur, tout pécheur, avant d'être un coupable à punir, est un frère à aimer, un frère malade qu'il faut soigner et guérir.
Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin (Mt. 9,13).
Tu es le médecin venu pour les malades spirituels que nous sommes tous.
Donne-nous ton regard, Seigneur.
Fais-nous partager ta miséricorde.

Va lui parler seul à seul…
Les remèdes que tu proposes sont la douceur, la discrétion, la persévérance.
L'amour prend patience, rend service, ne s'irrite pas, espère tout (1Co 13).
Si une première démarche personnelle n'aboutit pas, tu nous invites à faire comme un médecin qui sollicite l'aide d'un confrère.

S'il n'écoute pas l'Eglise,
considère-le comme un païen et un publicain…
Est-ce que l'on a bien compris tes mots, Seigneur ?
Est-ce le rejet du pécheur entêté… comme un membre gangrené à couper ?
Ton attitude proclame le contraire : si tu respectes la liberté de celui qui refuse ton amour, tu gardes les bras ouverts, tu continues d'aimer, tu restes l'ami des publicains et des pécheurs (Mt 11,19).

Par l'Eucharistie,
viens mettre en nous tes sentiments, Seigneur Jésus !